mardi 23 septembre 2014

Les jeunes ruraux : “ces paysans sans terres” laissés pour compte

 
L’accès à la terre, premier facteur de production, est un véritable parcours du combattant pour les jeunes ruraux. Ces derniers, victimes des us et coutumes voient souvent leurs demandes d’affectation rangées dans les tiroirs des collectivités locales.
 
L’agriculture est un métier dont le premier intrant est la terre. Cet or brun se fait de plus en plus rare au Sénégal et est source de beaucoup de convoitises qui dépassent le niveau national.

 
Des multinationales s’accaparent les terres les plus fertiles du pays à coût de milliards. Cette situation rend l’accès au foncier de plus en plus difficile pour les nationaux, particulièrement les jeunes ruraux.
 
La première condition de l’installation des jeunes dans l’agriculture, c’est l’accès aux facteurs de production ; particulièrement à la terre et à l’eau. Dans le monde rural, où l’accès à la terre se fait soit par héritage ou par affectation, les jeunes sont souvent laissés en rade pour ce dernier cas. En effet, considérés comme immature pour gérer seul une exploitation agricole, les demandes d’affectation des jeunes ne connaissent souvent pas de suite. Ce qui les confine à un statut de « paysans sans terre ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire